Nos plans d’action pour une nature plus sauvage et résiliente. Avec une philosophie : partout où c’est possible, laisser la nature faire ce qu’elle fait mieux que nous : se réparer, s’adapter, capter le carbone, purifier l’eau, enrichir les sols…

Fôret naturelle et libre évolution

La forêt et ses dynamiques naturelles sont au cœur des priorités du Parc national.

  • 1800 ha de forêt naturelle indigène ont été laissés en libre évolution et placés sous statut de réserve biologique intégrale (RBI).
  • Dans toutes les forêts du Parc national (17.000 ha), le degré de naturalité est augmenté par la régénération naturelle, la réduction de l’enrésinement, l’augmentation des volumes de bois mort et d’arbres-habitats, tout cela au profit de la biodiversité et de la résilience forestière.
  • Des mares et lisières sont créées pour soutenir des espèces vulnérables, comme la salamandre tachetée. De plus, le Parc national promeut des méthodes de chasse plus durables et éthiques (traque-affût).

Nos partenaires : le Département de la Nature et des Forêts (DNF), les communes, Natagora, les conseils cynégétiques, les Cercles des naturalistes de Belgique, Forêt et Naturalité.

Vue d’une forêt paisible avec une variété d’arbre de tailles différentes sous un soleil rasant.

© Laurent Malbrecq

Vallées sauvages et zones humides

L’Eau Blanche, l’Eau Noire et le Viroin structurent le territoire du Parc national et contribuent à son charme unique, mais aussi à la résilience du territoire et à la qualité de vie des habitant.es.

  • Des actions sont menées pour préserver et faire reconnaître le caractère sauvage remarquable de l’Eau Noire (label Site Rivières Sauvages).
  • Un vaste projet de reméandration de l’Eau Blanche est mené par Natagora, le Parc naturel Viroin-Hermeton et la Direction des cours d’eau non navigables du SPW.
  • Le Parc national soutient et complète ce projet par des actions de recherche et suivi, mais aussi par des actions de renaturation de la vallée, comme la création de roselières et de plans d’eau. 

Nos partenaires : Contrat de rivière Haute-Meuse, Virelles-Nature, Natagora. 

© Mélanie Devienne

Milieux et espèces sensibles

Le Parc national a la chance de veiller sur 26 habitats d’intérêt communautaire et 80% de la biodiversité présente en Wallonie. Pour soutenir ces milieux précieux et des espèces vulnérables, nous menons des actions plus ciblées.

  • Nous menons des restaurations de prairies humides, de prés de fauche ou de landes sèches.
  • En Calestienne, 80 ha de pinèdes seront exploités pour recréer un réseau viable de pelouses calcicoles. Un milieu typique, riche d’une biodiversité exceptionnelle, sera ainsi pérennisé.
  • Des études et actions de terrain sont également menées pour soutenir les populations indigènes d’abeilles noires et d’abeilles sauvages, ou encore pour favoriser la nidification de plusieurs oiseaux remarquables : la cigogne blanche, la sterne pierregarin et le balbuzard pêcheur.

Nos partenaires : Natagora, Ardenne & Gaume, Mellifica, Virelles-Nature, DNF.

©Wim Mélis

Pâturage itinérant et pâturage naturel

Lélevage extensif et raisonné est un allié précieux pour la conservation des milieux ouverts. Le Parc national mène un projet inédit visant à redonner vie à la pratique du pâturage itinérant, avec bergers et chiens. Le retour de cette tradition agropastorale, autrefois bien implantée en Calestienne, permettra d’entretenir en douceur les pelouses calcicoles et leur extraordinaire biodiversité, héritées de siècles de pratiques agropastorales. La constitution d’un troupeau itinérant de plusieurs centaines de têtes vise aussi à favoriser l’émergence de filières locales durables (viande, laine…). Une bergerie sera prochainement bâtie à Olloy-sur-Viroin (Viroinval). En outre, un projet expérimental de pâturage naturel est à l’étude.

Nos partenaires : notamment les acteurs des filières concernées.

Maillage écologique

Le maillage écologique est essentiel pour permettre à la faune et la flore de circuler, se nourrir, se reproduire… Des actions sont menées pour améliorer ce maillage dans les communes du Parc national.

  • La création d’un réseau de mares agricoles permet de renforcer des populations d’amphibiens, d’oiseaux et d’insectes vulnérables, avec le triton crêté comme espèce « parapluie ».
  • La plantation de haies et de vergers hautes tiges favorise notamment la pie-grièche écorcheur et le grand rhinolophe.
  • Enfin, le Parc national coopère avec les communes pour créer une trame noire à travers le territoire. Lutter contre la pollution lumineuse et restaurer un ciel nocturne de qualité est favorable à la faune sauvage et constitue une attraction pour les passionné.es d’astronomie et de ciel étoilé.

Nos partenaires : les communes, Natagora, les propriétaires, agriculteurs et agricultrices qui adhèrent au Parc national.

Renforcement territorial

Un parc national a pour vocation de protéger de vastes espaces sauvages interconnectés. Le Parc national de l’Entre-Sambre-et-Meuse et ses partenaires travaillent constamment pour agrandir le périmètre et renforcer la cohérence territoriale. Des démarches sont entreprises pour obtenir l’adhésion de propriétaires privés et publics et améliorer leur niveau d’engagement à travers les chartes agricole, forestière et terrain-nature. Le Parc national a également pour objectif de créer et agrandir des réserves naturelles, grâce à des associations partenaires agréées pour la gestion de réserves naturelles, ainsi que le DNF et les communes.

Nos partenaires : communes, DNF, Natagora, Ardenne & Gaume

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Our results

The National Park Entre-Sambre-et-Meuse is implementing a master plan, the first phase of which began in 2023 and will end in 2026. The results are reported annually.

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Préserver des arbres-habitats, entretenir des pelouses calcicoles, soutenir des fermes qui accueillent la biodiversité… : les défis ne manquent pas. Grâce aux synergies et à la notoriété du Parc national, même une petite somme peut faire une grande différence.

Elke bijdrage maakt een verschil