Un Parc national est un territoire naturel de grande taille dont l’objectif principal est de protéger les êtres vivants ainsi que les dynamiques et processus des milieux naturels. Il a aussi une mission éducative et récréative, permettant au public de découvrir et d’apprendre sur la nature.

L’intérêt d’un Parc national n’est donc pas seulement écologique : il est aussi social et économique. Il contribue au développement local, notamment grâce au tourisme basé sur un environnement naturel de haute qualité.

Dans le monde, il existe environ 4 000 parcs nationaux, dont 400 en Europe. En Belgique, le Parc national ESEM (Entre-Sambre-et-Meuse) est l’un des premiers parcs nationaux reconnus en Wallonie, depuis 2022.

  • Réserve naturelle : petits sites protégés pour préserver des habitats ou espèces spécifiques.
  • Parc naturel : vastes territoires ruraux (≥10 000 ha) intégrant aussi villages, activités humaines et paysages.
  • Parc national : au moins 5 000 ha d’espaces naturels, permettant aux processus écologiques de se développer, tout en offrant loisirs et tourisme durable.

Le Parc national s’étend sur environ 22 000 ha, à cheval sur 5 communes : Viroinval, Couvin, Momignies, Chimay et Froidchapelle.
Il regroupe trois régions naturelles emblématiques : la Fagne, la Calestienne et l’Ardenne.

Oui. Le Parc national n’est pas un projet de privatisation des espaces naturels. Au contraire, il vise à faire découvrir et valoriser le patrimoine naturel pour le grand public. L’accès reste libre pour les habitants, et certaines zones sensibles peuvent être protégées pour préserver la quiétude de la faune. Pour les visiteurs, l’accès à certains sites spécifiques peut être payant, comme c’est déjà le cas aujourd’hui pour l’Aquascope Virelles, par exemple.

Non.

  • Chasse : reste soumise aux lois existantes, sans nouvelles interdictions.
  • Forêt : l’exploitation reste possible, mais certains propriétaires choisissent volontairement de laisser certaines zones en libre évolution.

Oui . Le Parc national n’a pas pour vocation d’imposer ni d’interdire certaines pratiques agricoles. Chaque propriétaire reste libre de définir le niveau de contraintes qu’il souhaite, dans le respect des réglementations existantes.
L’adhésion d’un agriculteur au Parc national peut constituer une opportunité pour valoriser ses produits locaux, accéder à des aménagements ou infrastructures, bénéficier de support technique ou administratif, ou développer des pratiques cohérentes avec les objectifs du Parc national.

  • Développement du tourisme durable et de l’emploi local.
  • Amélioration de la qualité de vie (commerces, mobilité douce, infrastructures).
  • Soutien à l’agriculture et à l’Horeca local.
  • Préservation et mise en valeur du patrimoine naturel et paysager.

Le Parc national vise à promouvoir un tourisme respectueux et à mieux répartir les flux de visiteurs. L’objectif est d’éviter la surfréquentation, les déchets et les nuisances, tout en permettant aux habitants et aux visiteurs de profiter de la nature.

Les pelouses calcaires sont des milieux semi-naturels, hérités de plusieurs siècles de traditions pastorales locales. Elles sont remarquables par la rareté de leur faune et de leur flore, comprenant notamment des orchidées sauvages et des plantes aromatiques, certaines espèces n’existant nulle part ailleurs en Wallonie.

Le Parc national contribue à leur préservation et à leur restauration, un effort motivé par leur fragilité et leur rareté. Ces actions s’inscrivent dans la continuité d’un travail de conservation commencé bien avant la création du Parc national ESEM.

Pour plus de détails, consultez la FAQ complète :

FAQ Pelouses Calcaires.

Le projet est porté par une Coalition territoriale regroupant communes, associations, acteurs économiques et citoyens.
Un Bureau du Parc national coordonne les actions, assure la concertation et met en œuvre les projets.

Vous pouvez :